On pensait avoir tout vu.

Imaginez un matin ordinaire à Washington… jusqu’à ce que la rumeur explose : la Maison-Blanche veut foutre dehors Alexander Ovechkin.

Pas pour dopage. Pas pour un scandale de vestiaire. Non.

Pour punir Vladimir Poutine. Oui, vous avez bien lu. L’homme qui courrait après le record de buts de Wayne Gretzky aurait pu être expulsé comme un vulgaire touriste qui a dépassé la date de son visa.

Et avec lui, tous les joueurs russes évoluant aux États-Unis. Kucherov, Panarin, Bobrovsky… emballés, pesés, direction Moscou.

Un scénario digne d’un film de guerre froide version LNH, où la prochaine bombe n’explose pas sur la glace… mais dans le Bureau ovale.

On est en 2024, et dans les coulisses du pouvoir à Washington, l’ambiance est au bras de fer géopolitique.

Avant que Donald Trump ne reprenne les rênes et promette d’aller jaser hockey et géopolitique avec Vladimir Poutine en Alaska, c’est la direction Biden qui tenait le volant.

Et à Washington, on avait visiblement décidé que la diplomatie internationale pouvait aussi se jouer… sur une patinoire.

À ce moment-là, la Russie détient deux Américains : le journaliste Evan Gershkovich et l’ex-marine Paul Whelan.

Les négos pour un échange de prisonniers traînent. Et là, plot twist : le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan se met à chercher des leviers de pression.

On oublie la traditionnelle diplomatie, les communiqués bien polis… Non. On passe en mode « coup qui va fâcher Poutine »

Et qu’est-ce qui fait mal à Vladimir Poutine ? Évidemment, on pense à l’économie, au gaz… Mais non.

La véritable faiblesse du Tsar : le hockey. Le gars est obsédé par ce sport. Il organise des matchs où, par pur hasard, il marque huit buts contre des gardiens aussi mobiles qu’un cône orange.

C’est son truc, sa fierté, son image. Alors, pourquoi ne pas lui enlever ses vedettes ?

Le plan : expulser tous les joueurs russes évoluant aux États-Unis.

On parle de 65 gars rien que dans la LNH. Ovechkin à Washington ? Dehors. Nikita Kucherov à Tampa ? Bye. Artemi Panarin à New York ? Ciao. Sergei Bobrovsky en Floride ? Adios.

Tous dans l’avion, direction Moscou.

Imagine la scène : le vestiaire des Capitals en plein camp d’entraînement, et un officiel du gouvernement qui débarque :

” Alex, prends tes affaires. T’es persona non grata, mon grand.”

C’est pas juste une blague : le Wall Street Journal a révélé que l’option a vraiment été mise sur la table.

Une décision qui aurait gelé net la saison 2024-25 pour Ovechkin, laissant son compteur de buts figé à 853, loin des 894 de Gretzky.

On aurait mis en pause, peut-être même enterré, l’un des plus grands chapitres de l’histoire de la LNH.

Pourquoi on en parle aujourd’hui ? Parce que plusieurs mois plus tard, Donald Trump annonce qu’il rencontrera Vladimir Poutine en Alaska le 15 août.

Et soudain, ce vieux scénario oublié refait surface dans les discussions. Comme pour nous rappeler que dans ce grand cirque qu’est la politique internationale, le hockey peut devenir une arme diplomatique.

À l’époque, la Maison-Blanche voulait éviter un autre dossier gênant : demander à l’Allemagne de libérer un tueur à gages russe condamné à perpétuité, contre les deux Américains détenus.

Sullivan cherchait donc un « plan B » qui ne passerait pas pour un pacte avec le diable.

Expulser les joueurs russes, ça avait l’avantage de taper directement là où ça fait mal à Poutine… tout en envoyant un message clair : « On peut ruiner tes jouets préférés ».

Finalement, le plan n’a pas été exécuté. Les États-Unis ont opté pour un échange massif de 24 prisonniers, le plus gros depuis la Guerre froide, incluant quand même le fameux tueur.

C’était plus sûr, plus « gérable »… et ça évitait de mettre la LNH dans un chaos total.

Mais imagine si la Maison-Blanche avait appuyé sur le bouton rouge : la moitié des équipes de la ligue amputées de leurs vedettes, des alignements bricolés avec des gars rappelés de la Ligue américaine, et Gary Bettman qui fait de l’urticaire devant les caméras.

Les Capitals, sans Ovechkin, se seraient retrouvés avec… Dubois comme visage de la franchise.

Les Panthers ? Sans Bobrovsky, pas de parade de la Coupe Stanley. Les Rangers ? Privés de Panarin et Shesterkin, le Garden aurait ressemblé à un funérarium.

Et le Canadien, là-dedans ? Officiellement, on sait pas trop ce qui se serait passé pour les Russes évoluant au Canada.

Techniquement, l’expulsion visait les joueurs vivant et travaillant aux États-Unis.

Mais avec les frontières fermées et les déplacements constants entre villes américaines et canadiennes, ça aurait été un sacré casse-tête.

Ivan Demidov, par exemple, aurait pu se retrouver bloqué à Montréal, incapable de traverser pour un match à Buffalo ou Boston.

Ce qui rend le tout encore plus savoureux, c’est le double standard. Ovechkin, proche de Poutine depuis toujours, avait déjà été critiqué pour ne pas avoir condamné l’invasion de l’Ukraine. Sa réponse en 2022 :

« Je suis Russe. Il y a des choses que je ne contrôle pas. C’est pas dans mes mains. J’espère que ça va finir bientôt et qu’il y aura la paix dans les deux pays. C’est une situation triste pour les deux côtés. »

Traduction : je marche sur des œufs, je garde mon passeport intact, et je ne me fâche pas avec le boss du Kremlin.

Un an plus tard, on apprend que son amitié avec Poutine a failli lui coûter sa carrière en Amérique.

Pas à cause d’une blessure, pas à cause de l’âge… mais à cause d’un jeu d’échecs politique.

Et aujourd’hui, pendant que Trump se prépare à serrer la main de Poutine en Alaska, on réalise que cette carte-là … l’expulsion des joueurs russes … pourrait toujours être remise en jeu si la tension remonte.

Est-ce qu’on exagère ? Peut-être.

Mais dans ce mélange de politique, de sport et d’égo surdimensionné, tout est possible.

La preuve : on a déjà vu un président américain envisager de foutre dehors Kucherov, Panarin, Bobrovsky et Ovechkin… juste pour envoyer un message.

Aujourd’hui, l’affaire fait sourire. On se dit que c’était un délire de stratège politique en manque de sommeil.

Mais le fait que ça ait été discuté sérieusement, dans le Bureau ovale, en dit long sur l’importance du hockey comme symbole culturel… et comme arme de pression.

En attendant, Ovechkin est toujours là. Il patine, il marque, il est le meilleur buteur de l’histoire du hockey.

Mais il sait qu’à un moment donné, son sort ne dépendra peut-être pas de ses jambes… mais d’un coup de fil entre Washington et Moscou. Et ça, ça vaut toutes les intrigues de séries Netflix.

À suivre …